Depuis le XIXe siècle, l'appellation Chronographe s’est imposée dans l’horlogerie pour désigner les montres capables de mesurer un intervalle de temps entre deux évènements. Pourtant, ce terme profondément ancré dans la culture horlogère est aujourd'hui inexact au regard de son étymologie.
Retraçons ses origines.
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1776Les premières esquisses du "chronographe" apparaissent à Genève, lorsque l’horloger suisse Jean-Moïse Pouzait met au point une montre capable de mesurer les secondes, avec la possibilité d’arrêter et de relancer l’aiguille à volonté. Bien que la fonction de remise à zéro n’existe pas encore, cette invention pose les fondements mécaniques essentiels du futur "chronographe". |
1816L’horloger français Louis Moinet réalise une prouesse technique avec son dénommé Compteur de tierce, un instrument de haute précision destiné aux observations astronomiques. Capable de mesurer les fractions de seconde jusqu’à la soixantième de seconde (tierce), grâce à un balancier battant à 216 000 alternances par heure (30Hz), cet appareil est aujourd’hui reconnu comme le premier véritable "chronographe" de l’histoire, sans en faire la mention. Doté d’une fonction de départ, d’arrêt et de remise à zéro, le Compteur de tierce anticipe de plus d’un demi-siècle les innovations horlogères majeures, plaçant L. Moinet comme précurseur du chronométrage scientifique. |
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Nicolas-Mathieu Rieussec (1781–1866), né à Toulouse et horloger du roi depuis 1818, met au point un appareil révolutionnaire : un instrument qui marque le temps sur un cadran tournant à l’aide d’une pointe enduite d’encre : c'est le chronographe au sens strict du terme (Chronographe vient du grec "chronos" (temps) et "graphe" (écrire)), et il est d'ailleurs nommé ainsi pour la première fois.
N-M. Rieussec inaugure sa création lors d’une course de chevaux organisée le 1er septembre sur le Champ-de-Mars. Mais contrairement aux pratiques en vigueur, il ne se contente pas de mesurer seulement le temps du vainqueur : il enregistre le temps de chaque concurrent, une démarche inédite qui aurait exigé, sans son invention, un dispositif de mesure par cheval. Grâce à un seul instrument, N-M. Rieussec assure le suivi simultané de tous les participants. Ce geste fondateur du chronométrage sportif moderne est salué comme une prouesse technique. Son travail est présenté à l’Académie des sciences qui en homologue officiellement l’invention le 9 mars 1822. Loué par ses pairs, N-M. Rieussec s’impose comme une référence internationale en matière de mesure du temps et marque à l'encre indélébile le Chronographe dans le lexique horloger.
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1822Un mois avant l'homologation officielle de l’invention de N-M. Rieussec, le 9 février 1822, Frédéric Louis Fatton obtenait en Angleterre un brevet pour une montre décrite comme un instrument permettant de "déterminer avec précision l’heure du jour, la trajectoire des corps célestes, ainsi que le déplacement des véhicules, chevaux ou autres animaux". F. L. Fatton a collaboré pendant environ 19 ans avec Abraham-Louis Breguet, et particulièrement à la mise au point de cette montre innovante. La distinction principale entre les deux dispositifs réside dans leur architecture : le modèle Breguet/Fatton utilise une aiguille mobile sur un cadran fixe, tandis que le système imaginé par N-M. Rieussec repose sur une aiguille fixe positionnée au-dessus d’un cadran en rotation uniforme, ce qui correspond à l’exemplaire de N-M. Rieussec conservé aujourd’hui. La question de l’attribution du mérite de l’invention reste donc ouverte. Toutefois, il semble établi que c’est bien Nicolas-Mathieu Rieussec qui a le premier utilisé et officialisé le terme chronographe. F.L. Fatton excellera surtout dans la miniaturisation du système à encre. |
1844Le 14 octobre, Charles Victor Adolphe Nicole dépose un brevet sous l’autorité de Sa Majesté la reine Victoria, une étape déterminante dans l’histoire industrielle de l’entreprise. Le brevet, enregistré le 12 avril 1845, décrit plusieurs innovations majeures. Il introduit notamment, pour la première fois, un système de remontage sans clé, applicable aux montres avec ou sans fusée. Le second apport fondamental de ce brevet concerne l’ajout d’une aiguille des secondes indépendante, capable d’être arrêtée, relancée à volonté et de revenir instantanément à un point de départ fixe, grâce à un levier agissant sur une came en forme de cœur, un principe précurseur de la remise à zéro des chronographes modernes. |
![]() Brevet d'Adolphe Victor Nicole - 1844 | Crédit : Famille Piguet |
Comme nous venons de l'aborder précédemment, depuis N-M Rieussec, F.L. Fatton et quelques rares exceptions, les chronographes cessent d’écrire le temps et se contentent de l’indiquer visuellement par une aiguille.
Chez DÉDALE, les montres que nous concevons ne tracent pas le temps à l'encre. C’est pourquoi le mot juste, et le plus technique, est celui de Chronoscope (scope : observer) pour notre collection Waypoint. Ce n’est pas un caprice sémantique, c’est une revendication technique.
Dans nombre de domaines scientifiques (physique, neurologie, balistique) c’est bien ce terme qui est utilisé pour les instruments de mesure du temps.
La Waypoint n’écrit pas le passé. Elle permet d'agir dans le présent.
Chronomètre est une certification répondant à divers critères de mesure du temps pour les montres mécaniques (notamment celle d'une excellente précision).
Elle n'est pas réservée aux chronographes, mais bien à toute montre, incluant celles qui "ne donnent que l'heure" avec 3 aiguilles.
Un chronographe n'est pas forcément un Chronomètre, et un Chronomètre n'est pas forcément un chronographe !
La certification Chronomètre ne peut être délivrée que par 3 organismes qui répondent tous à minima à la Norme ISO 3159 :
Organisme | Mesures sur | Tolérance journalière | Durée des tests | Positions testées | Températures testées | Particularités |
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COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres) |
Mouvement seul | –4 / +6 sec | 12 à 20 jours | 5 positions | 8°C, 23°C, 38°C | Ne s’applique qu’aux mouvements suisses |
Poinçon de la Vipère (Observatoire de Besançon) |
Montre assemblée | –4 / +6 sec | 16 jours | 5 positions | 8°C, 23°C, 38°C | Certification française |
Observatoire Wempe (Glashütte) |
Montre assemblée | –4 / +6 sec | 15 jours | 5 positions | 8°C, 23°C, 38°C | Certification allemande |
La navigation aérienne impose de calculer estimées, durée de vol, consommation… Le chronographe devient alors un instrument de bord à part entière, aussi vital que le compas ou l’altimètre.
Le Longines 13.33Z est le premier chronographe-bracelet. Doté d’une roue à colonnes, d’un compteur 30 minutes et d'un mono-poussoir situé sur la couronne, ce chronographe fait de Longines le fournisseur de la Fédération Aéronautique Internationale dès 1919.
Parallèlement, Omega sorti leur premier chronographe-bracelet équipé du calibre CHRO 18'''. Aspect peu commun, le poussoir du chrono est situé à 6h, ce qui en fait le premier chronographe-bracelet à poussoir indépendant (Breitling déposera un brevet pour le poussoir indépendant à 2h, mais deux ans plus tard).
Longines 13.33Z ~1913 / Omega CHRO 18''' ~1913 | Crédit : Alexandre Landre
Breitling "révolutionne" l’architecture du chronographe en introduisant officiellement un second poussoir indépendant à 4h, dédié exclusivement à la remise à zéro. Cette innovation, brevetée par Willy Breitling, marque l’apparition de la configuration moderne à deux poussoirs : un à 2h pour démarrer et arrêter la mesure, un à 4h pour la remise à zéro.
Publicité du premier chronographe deux poussoirs indépendants | Crédit : Breitling
Mais...
Longines avec calibre 13.33Z modifié avec fonction Flyback - 1929 | Crédit : Longines
Ce calibre mythique est le premier chronographe flyback intégré, brevet déposé en juin 1935 et accordé en mars 1936. Une pression sur le poussoir inférieur suffit pour réinitialiser et relancer le chronographe, une fonction précieuse pour recalculer une trajectoire en plein vol.
Longines 13ZN - 1936 | Crédit : Longines
Pendant la seconde guerre mondiale, Hanhart fournit les pilotes de l'armée de l'air (Luftwaffe) et de la Marine (Kriegsmarine, siglées KM) allemande avec des chronographes équipés du Calibre 40 muni d'un mono-poussoir. Différentes séries verront le jour : lunette fixe, lunette tournante bidirectionnelle avec un pointeur métallique, bidirectionnelle avec repère peint en rouge (solution qui perdure encore).
La date d'entrée en production fait encore débat aujourd'hui. 1938 est souvent reprise officiellement alors qu'un groupe de passionnés qui retrace en profondeur l'histoire de ce chronographe suppose que la production n'a commencé qu'en 1942, numéros de série à l'appui.
Le calibre 41, avec deux-poussoirs et Flyback (appelé "Temposchaltung” par la marque), arrive aux alentours de 1943. Le poussoir rouge servait de repère visuel pour éviter toute erreur de manipulation.
Hanhart non siglée, série monopoussoir Calibre 40 avec lunette tournante et pointeur métallique | Crédit : everywatch.com / Hanhart série double poussoirs Calibre 41 ~ 1943 | Crédit : Hanhart
Le groupe horloger allemand UROFA-UFAG fut fondé en 1926 par le Dr Ernst Kurtz. Il se composait de deux entités complémentaires : UROFA (Uhren-Rohwerke-Fabrik Glashütte AG), spécialisée dans la production d’ébauches, et UFAG (Uhrenfabrik Glashütte AG), dédiée à l’assemblage de montres complètes. Afin de désigner ses modèles les plus haut de gamme, le groupe créa la marque Tutima, dérivée du latin "tutus", signifiant " sûr " ou " protégé ". À l’origine, Tutima désignait ainsi exclusivement les montres de la plus haute qualité issues de la manufacture.
En 1941, Tutima développe le chronographe militaire d'aviateur destiné exclusivement à la Luftwaffe, calibre UROFA 59, avec fonction Flyback (appelé "Tempostopp" par la marque), d'une qualité supérieure à Hanhart.
À l'instar d'Hanhart, les dates officielles et les dates après recherches approfondies font débat. La première série (qui a le même type de lunette tournante avec pointeur métallique que la Hanhart) serait entré en service à partir de 1941, voir 1942.
En 1945, la veille de l'invasion par les Russes, les usines seront bombardées. Le Dr Kutz, au courant de ce raid aérien, prit la fuite avec certains de ses employés et parviennent à sauver quelques machines et outils essentiels. Ils s'installent à Memmelsdorf, en Allemagne de l'Ouest et continuent une petite production. En 1951, ils s’établissent à Ganderkesee. La nouvelle usine ouverte en 2008 à Glashütte annonce le retour de la marque à ses origines.
En 1949, les machines allemandes capturées après-guerre furent déplacées et étaient pleinement opérationnelles en Union Soviétique. Les chronographes Tutima furent alors produits entièrement à Moscou sous la marque "1ère Usine Horlogère de Moscou" (1MЧЗ) jusqu'en 1951.
Tutima ~1942 / Tutima ~1943 | Crédit : glashuetteuhren.de
Durant l'occupation, Dodane était commissionné pour effectuer l'entretien des montres Hanhart et Tutima. Après-guerre, certaines montres seront assemblées à partir des pièces détachées restantes. Les cadrans seront rebadgés DOD et IRAM (possiblement 5 montres), marques appartenant à Dodane. 3 étoiles sont imprimées sur "Glashütte" pour en cacher la mention.
Tutima Glashütte rebadgée DOD | Crédit : Corsaire75 / Tutima Glashütte rebadgée IRAM | Crédit : glashuetteuhren.de
Certaines auraient servi au prototypage des futures Type 20.
Extrait du livre japonais de K. Imai- Tutima Glashütte rebadgée DOD et marquage Type 20 | Crédit : World Photo Press
Sur la base de la Breitling Chronomat réf 769 apparu en 1942 - qui est le premier chronographe-bracelet à intégrer une règle à calculs non destinée à l'aéronautique - l'AOPA (Aircraft Owners & Pilots Association) demande à Breitling de concevoir une montre qui sera proposée exclusivement à ses membres : la Navitimer est née.
Elle est le premier chronographe-bracelet à intégrer une règle à calculs destinée à l'aéronautique, permettant les fonctions multiplications, divisions, vitesse horaire (à ne pas confondre avec l'échelle tachymétrique base 1000 mètres qui orne bon nombre de montres), consommation de carburant, moyenne et distance de descente ou d'élévation, conversion en miles nautiques, statuaires ou kilomètres, et enfin taux de change.
Une version grand public verra le jour en 1954, sous la référence 806.
Breitling Navitimer AOPA ~1952 | Crédit : Le Petit Poussoir / Breitling Navitimer 806 ~1955 / Crédit : Breitling
En France, le Ministère de la Défense Nationale et des Forces Armées élabore un cahier des charges baptisé Type 20, ouvrant un appel d'offres visant à équiper ses pilotes de chronographes robustes, fiables et précis.
Les spécifications clés, bien qu'il soit stipulé qu'elles ne soient pas impératives, incluent notamment (basé sur le programme technique Type 21 de 1956) :
Mouvement mécanique manuel avec fonction Flyback* (pouvant également être appelée "Nocturne" chez Dodane) | Système anti-chocs | Réserve de marche minimale de 35 heures |
Capacité à tenir plus de 300 cycles marche-arrêt du chrono | Chiffres des heures 1 à 12 radioluminescents | Aiguilles radioluminescentes |
Lunette mobile portant un repère radioluminescent qu'on peut placer, par rotation, en face et le plus près possible d'une graduation du cadran | Résistance à une accélération de 5G pendant 1 minute | Environ 37mm de diamètre |
![]() Vixa Type 20 ~ 1954 | Crédit : Pascal Karp |
VixaUtilisant des mouvements et des composants allemands Hanhart saisis à titre de réparation de guerre. Environ 5000 exemplaires produits. Mouvement : Hanhart cal. 4054 / cal. 15 |
AuricosteMontres fournies principalement à l'Aéronavale et quelques exemplaires au Centre des Essais en Vol (C.E.V.). Environ 2000 exemplaires produits. Une petite série d'exemplaires à également été fournie aux armées Argentines et Marocaines. Mouvement : Lemania 2040 (base Lemania 15tl avec ajout de la fonction Flyback) |
![]() Auricoste Type 20 ~ 1954 | Crédit : l'Atelier du temps |
![]() Breguet Type 20 ~ 1954 | Crédit : Artcurial |
BreguetMontres fournies à l’Armée de l’Air (environ 2000 exemplaires avec compteur 30 minutes), à l’Aéronavale (environ 500 exemplaires) et au Centre d’Essais en Vol (possiblement 500 exemplaires avec 2 compteurs et 80 exemplaires avec 3 compteurs) ayant la particularité d'avoir un compteur 15 minutes au lieu de 30 minutes. Mouvement : Valjoux 222 (base Valjoux 22 avec ajout de la fonction Flyback) |
(sous les marques Dodane, Airin, Airain, IRAM, DOD, Chronofixe - avec ou sans "e" - ou également sans marque)
Ces marques fourniront l'Armée de l'Air avec quelques Type 20 mais principalement avec les Type 21 (environ 5000 exemplaires produits au total), quelques exemplaires seront également fournis à l'ALAT (Aviation Légère de l'Armée de Terre)
Mouvement : Valjoux 222 / Valjoux 231 / Valjoux 235
Chronofixe Type 20 ~ 1954 | Crédit : Cafenoir-montres.com / Dodane Type 20 ~ 1960 | Crédit : De Baecque / Dodane Type 21 ~ 1969 | Crédit : thewatchcollector.co.uk
Initialement pensée pour les sports automobiles avec son échelle tachymétrique, la Speedmaster devient, après de rigoureux tests de la NASA, le chronographe officiel des missions spatiales Apollo.
Elle devient la première montre portée sur la Lune le 21 juillet 1969 au poignet d'Edwin Eugene - Buzz - Aldrin Jr. , Neil Armstrong ayant laissé la sienne dans le LEM.
Première édition de l' Omega Speedmaster CK2915-1 - 1958 | Crédit : Omega / Omega Speedmaster 105.012 "Moonwatch" - 1964 | Crédit : Luxo Time Firenze
Plusieurs maisons horlogères Suisses dont Zenith et le groupement "Chronomatic" associant Heuer-Leonidas, Hamilton-Buren, Breitling et Dubois Dépraz se livraient une compétition pour créer le premier chronographe mécanique à remontage automatique.
Seiko développait en toute discrétion sa propre version : la Speedtimer 6139. Ce modèle aurait été le premier chronographe automatique commercialisé entre janvier et mars, en se fiant aux numéros de série. Certaines pièces Seiko 6139-6000 affichent des références de cadran indiquant une production de décembre 1968.
En 1973, lors de sa préparation à la mission Skylab 4, l’astronaute William Reid Pogue utilisa sa Seiko Speedtimer 6139-6005, n’ayant pas encore reçu sa montre de dotation officielle, l’Omega Speedmaster (chronographe mécanique à remontage manuel). Attaché à la fiabilité de sa Seiko, il décida de l’emporter avec lui dans l’espace aux côtés de l’Omega une fois celle-ci reçue.
Bien que non homologuée par la NASA, la Seiko 6139 devint ainsi le premier chronographe automatique à voyager dans l’espace, un exploit qui lui vaut aujourd’hui le surnom de "Pogue".
Le calibre 6139 est le vénérable ancêtre du NE86 (dénommé 8R46 pour la gamme Seiko) qui équipe notre collection Waypoint.
Seiko Speedtimer 6139-6005 | Crédit : Phelippeau / L'astronaute William R. Pogue et sa Seiko Speedtimer aux commandes du téléscope Apollo | Crédit : NASA
Impossible de terminer cet historique sans citer la Cartier Santos, première montre-bracelet moderne conçue pour un usage masculin et fonctionnel.
Elle naît de l’amitié entre Louis Cartier et Alberto Santos-Dumont, pionnier brésilien de l’aviation, qui exprime son besoin de lire l’heure en vol sans sortir une montre de poche.
La Cartier Santos est la première montre-bracelet d'aviateur.
Cartier Santos - 1904 | Crédit : inconnu / Alberto Santos-Dumont | Crédit : inconnu
À ce jour, aucun exploit historique, aucun brevet révolutionnaire, aucune première entrée dans les livres d’Histoire. Un désavantage ? Bien au contraire...
L'Histoire, c'est vous qui la façonnez à nos côtés. À votre manière, devenez nos pionniers, nos Santos-Dumont, Aldrin, Pogue, Newman ou encore McQueen (rien que ça !).
L'évolution est sans limite lorsqu'elle naît d'une page blanche.
Parce que l’Histoire reste au cœur de chaque passionné, nous avons souhaité lui rendre honneur en intégrant le meilleur des plus belles montres d’aviateur évoquées plus tôt.
Mais plutôt qu’un simple clin d'œil au passé, ou de la réédition d’un nom oublié, nous avons conçu un véritable instrument d'aujourd’hui, un garde-temps pensé pour les exigences du pilote moderne : une montre fonctionnelle dans les airs, polyvalente au sol.
Dans le cockpit, la Waypoint privilégie fonctionnalité, lisibilité et précision. Son cadran clair, ses index rehaussés de Super-LumiNova, sa lunette bidirectionnelle 60 clics très précise et son mouvement à la pointe de la technique en font un allié infaillible lors des phases de vol.
Au quotidien, elle se révèle sous un autre jour. Ses finitions alternant brossé et poli, ses aiguilles facettées, ses index appliqués poli miroir, son insert saphir et son étanchéité à 10 bars lui confèrent ainsi une allure à la fois distinctive, résistante et élégante pour ainsi se démarquer. Ses détails subtils se révèlent un peu plus à chaque porté, offrant une expérience toujours renouvelée.
Accompagnée soit d’un bracelet en cuir italien pour la touche habillée et historique, soit d’un bracelet en acier au caractère affirmé pour une silhouette plus singulière et moderne, la Waypoint navigue avec aisance entre exigence technique et raffinement assumé.
Le chronographe, ou plutôt le chronoscope (renommons-le ainsi), n’est donc pas une montre comme les autres. Il n’est pas un témoin passif du temps. Il est un outil. Un allié. Un instrument de prise de décision.
Du poignet des pionniers de l’aviation à ceux des astronautes, il est resté fidèle à son rôle : mesurer le moment juste. Ce rôle, nous l’honorons dans notre collection Waypoint.
Sources et références
Archives Komrad Knirim "Military timepieces" - Dominique Fléchon "La Conquête du temps" - Gerd-R. Lang & Reinhard Meis "Chronograph wristwatches:to stop time" - H. Chaponnière "Le Chronographe et ses applications" - Fatton and Breguet par Philip Poniz - NAWCC forums - À la naissance du chronographe par Dominique Fléchon - EuropaStar - Chronographe, une chronologie par Tokage - FàM - Breitling Chronomat - a short history, part 1: The Slide Rule Chronomats par Altro - Watchuseek - Histoire : il était une fois, le chronographe - MrMontre - Omega Speedmaster History Part 1 – the early pre-moons par Brice Goulard - Monochrome - EXCLUSIVE: the truth about the real Armstrong’s and Aldrin’s Speedmaster references and how the Omega Speedmaster became the Moonwatch par Brice Goulard - Monochrome - La légende Seiko Pogue par Troy Barmore - Chrono24 - Seiko’s 6139 Speedtimer In The Race To Create The World’s First Automatic Chronograph par Ghulam Gows - The Hour Markers - The Real Story of the Skylab 4 “Strike” in Space par John Uri - NASA - La vraie histoire du calibre El Primero par Fabienne Reybaud - Le Figaro - Enchères Lot 133 - Chayette & Cheval - Breitling Navitimer User Manual - Histoire de la Type20 - Le Petit Poussoir - Nicole Charles Victor Adolphe - Piguet-famille - Chronographe d’aviateur Type 59 - URSS.watch -
Production of Hanhart & Tutima started in Autumn 1942: some evidence-vintage-time.de - Tutima Fliegerchronograph mit UROFA Kaliber 59-glashuetteuhren.de - Tutima Glashütte - überdrucktes Zifferblatt (Dodane) par cfk - vintage-time.de - Essai sur l'histoire des DOD Tutima et DOD Hanhart par Corsaire75 sur FàM - TUTIMA GLASHUTTE DOD (Dodane) par Corsaire75 - montresmécaniques - Tutima par Ambrose Lancaster - TimeTransformed - Tutima, pionnier de la montre-bracelet allemande par Benjamin Teisseire - Europastar - Saxony becomes Lower Saxony - Tutima - Certification chronométrique Vipère - Observatoire de Besançon - COSC - Norme ISO3159-2009 - Launch of the specially adjusted watch, V.F.A. - Grand Seiko - Historique montres militaires - Dodane - Un Airain pas courant par Corsaire75 - FàM - The Type 20: French Military Chronographs by Stephen Sugiyama - classicwatch.com - Début de la production en série du chronographe Type XX - Breguet - Histoire - Breitling - Rewriting History - Discovering the Earliest Flyback Chronograph Wristwatch par Dr Christian Müller - watchesbysjx - Histoire - Longines- archives personnelles.
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